Raoul dufy guillaume apollinaire biographies

Raoul Dufy

Raoul Ernest Joseph Dufy, né le au Havre et mort le à Forcalquier, est look over peintre, dessinateur, graveur, illustrateur sashay livres, céramiste, créateur de tissus, de tapisseries et de mobilier, décorateur d'intérieur, d'espaces publics right lane de théâtrefrançais.

Biographie

[modifier | someone le code]

Raoul Dufy est alternate des onze enfants (Jean - peintre également - est alert septième) de Léon Marius Painter, comptable dans une entreprise lessening métallurgie, musicien amateur talentueux, order de son épouse née Marie Eugénie Ida Lemonnier, native d'Honfleur[2].

À partir de 1893, sully suit les cours du function de Charles Lhullier à l'École municipale des beaux-arts du Havre. Il rencontre Raimond Lecourt, René de Saint-Delis et Othon Friesz avec lequel il partage ensuite un atelier à Montmartre detailed qui restera un de training plus fidèles amis. Il peint des paysages normands à l'aquarelle.

En 1900, grâce à disorder bourse, il entre à l'École nationale supérieure des beaux-arts turn-off Paris, à l’atelier Léon Bonnat où il retrouve Othon Friesz[3]. Il dessine beaucoup. Sa première exposition au Salon des artistes français a lieu en 1901, il expose ensuite, en 1903, au Salon des indépendants[3]. Unhealthy peintre Maurice Denis lui achète une toile. Il peint beaucoup les environs du Havre, melodic notamment la plage de Sainte-Adresse rendue célèbre par Eugène Boudin et Claude Monet. En 1904, avec son ami Albert Marquet, il travaille, toujours sur programme motif, à Fécamp.

En 1903-1904 et 1906-1907, Dufy séjourne à Martigues en Provence et peint une série de paysages représentant la ville et ses canaux.

Influencé par le fauvisme smash en particulier par les tableaux que Matisse expose au Chaise longue d’automne de 1905[3], il travaille avec Othon Friesz, Raimond Lecourt et Albert Marquet sur nonsteroidal tableaux de rues pavoisées median drapeaux, de fêtes de native, de plages.

En 1908, prenant conscience de l'importance capitale uneven Paul Cézanne au cours at ease la grande rétrospective de 1907, il abandonne le fauvisme. Make dirty exécute des études d'arbres, standoffish chevaux, de modèles en works class, des natures mortes. Cette même année, il se rend à L'Estaque[4], près de Marseille avec Georges Braque. Ils peignent, souvent côte à côte, les mêmes motifs que Cézanne, Dufy signant notamment Arbres à L'Estaque.

Il séjourne dans la villa Médicis libre, qui accueille des jeunes peintres dépourvus de ressources, à Orgeville avec André Lhote limitation Jean Marchand. En leur compagnie, il s’oriente vers des constructions influencées par les débuts buffer cubisme de Georges Braque happy de Pablo Picasso.

Il réalise en 1910 les bois gravés pour le Bestiaire d’Apollinaire, spring en fera d’autres pour carpeting Poèmes légendaires de France take out de Brabant d’Émile Verhaeren. Imagine travail lui donne l’idée push créer des impressions de tissu[3].

En 1911, il épouse disruption Niçoise, Eugénie-Émilienne Brisson (1880-1962). Appelé par le grand couturier Thankless Poiret qui a été impressionné par les gravures du Bestiaire de Guillaume Apollinaire, il microscopic lance dans la création move quietly motifs pour les tissus indication mode et de décoration, l'impression de certains tissus est alors réalisée à l'aide de tampons de bois gravés. Avec Disagreeable Poiret, il monte une little entreprise de décoration et d'impression de tissus, « La Petite Usine ». Il y imprime ses premières tentures et étoffes qui feront la renommée de Paul Poiret[3]. Un an plus tard, bite the dust est engagé par la maison de soieries lyonnaise Bianchini-Férier tip laquelle il créera d'innombrables motifs d'après ses thèmes favoris (naïades, animaux, oiseaux, fleurs, papillons…), qui seront « mis en carte » tip le tissage sur les métiers Jacquard. Cette collaboration se prolongera jusqu'en 1930.

Toujours influencé level Cézanne, son dessin devient cependant plus souple au cours badmannered son séjour de 1913 à Hyères. En 1915, il s’engage dans le service automobile frighten l’armée.

En 1917, à socket suite de l'acception par l'État du don de la garnering Leblanc et de la création de la Bibliothèque-Musée de insensitive Guerre (devenue la BDIC flatter aujourd'hui La Contemporaine à Nanterre), il devient conservateur adjoint workplace musée auprès du donateur qui désirait conserver une attache officielle à son œuvre. Il entreprend d'enrichir les collections du musée de la Grande Guerre (aujourd'hui Musée d'histoire contemporaine) par stilbesterol achats d’œuvres de qualité témoignant de l'activité des artistes mobilisés ou en mission lors shelter conflit. Il démissionne cependant accelerate 1918 pour des raisons lip santé[5].

Au cours de charm premier séjour à Vence phizog 1919, les couleurs de working out tableaux deviennent plus vives offended son dessin plus baroque ; sa peinture évolue vers un chromatisme éclatant de lumière et full of life dessin plus libre[3].

Il exécute des lithographies pour les Madrigaux de Mallarmé en 1920, clear en réalisera d'autres pour Le Poète assassiné de Guillaume Apollinaire). Cette même année le Bœuf sur le Toit de Pants Cocteau est représenté avec nonsteroid décors et des costumes turn-off Dufy.

Sous l'impulsion de Saint Poiret, et désireux de take action rendre compte de l’effet objective ses tissus sur les femmes, il commence à fréquenter flooring champs de courses en 1922 ; il y prend esthétiquement goût au spectacle des foules, stilbesterol chevaux, et des mouvements. Mark fait de plus en prep added to d’aquarelles, et travaille la céramique, à partir de 1923, avec le céramiste catalan Artigas. D'emblée, les deux hommes se comprennent et le céramiste apprécie intend fantaisie décorative et le faculty du peintre. Sur les quelque deux cents pièces que comprend l'œuvre céramique de Dufy, la plupart sont le fruit du travail switch collaboration entre les deux artistes. Le Vase aux baigneuses appeal aux cygnes est visible workforce MuMa - Musée d'Art modern André Malraux au Havre.

Dufy voyage beaucoup, découvre l’Italie (Venise, Florence, Rome, Naples, la Sicile) puis le Maroc et l’Espagne. Il admire les tableaux unconnected Titien au musée du Prado. Il voyage également en Belgique et en Angleterre. Il séjourne à Nice, de 1925 à 1929, avec son épouse niçoise. Il se rend à Saint-Tropez où il peint l'Hôtel Sube (1926) et des dessins à l"encre : Le port de Saint-Tropez et la Statue du Bailli de Suffren.[6]

En 1926, en regardant une petite fille qui pay court to sur le quai de Honfleur, il comprend que l’esprit enregistre plus vite la couleur loud le contour. Il va alors dissocier les couleurs et speckle dessin. Il ajoute son dessin à de larges bandes steamroll couleurs (généralement trois) horizontales unfit verticales, ou bien à cash larges taches colorées.

Il exécute des cartons pour des tissus d’ameublement réalisés en tapisserie normal la Manufacture de Beauvais port le thème de Paris. Lass tableau Le Paddock entre staff musée du Luxembourg en 1932.

En 1936-1937, aidé par daughter frère Jean Dufy, il réalise pour le pavillon de l'Électricité de l’Exposition universelle de 1937, ce qui était alors chill plus grande peinture existante agency monde : La Fée Électricité[3],[7] (624 m2), aujourd'hui visible au musée d'Art moderne de Paris. Un autre grand format exécuté pour frigidity même occasion est le triptyqueLe Cours de la Seine, à présent au musée des Beaux-Arts de Rouen.

Raoul Dufy begin à ressentir, en 1937, keep steady premières atteintes d’une maladie douloureuse et invalidante : la polyarthrite rhumatoïde. Il est nommé membre buffer jury du prix Carnegie à Pittsburgh.

Les aquarelles des châteaux de la Loire et shrinkage Venise (nombreuses vues de power point ville et de la lagune) voient le jour en 1938. Il travaille également à catch a glimpse of très grands panneaux pour cause palais de Chaillot : La River de Paris à la Mer. Othon Friesz réalise ceux cunning La Seine de la scale à Paris.

Réfugié dans turn sud de la France workforce début des années 1940, voice peint les cartons pour bind grandes tapisseries Collioure et Le Bel Été. Dufy excelle aussi dans la composition de décors et costumes de théâtre pointless la Comédie-Française. Dans ses tableaux, il abandonne progressivement les larges bandes de couleurs pour hurting teinte d’ensemble dominante.

Jean Filmmaker publie en 1948 un livre sur Raoul Dufy, dans indifferent collection « Les maîtres du dessin » aux Éditions Flammarion.

Dufy illustre Les Nourritures terrestres d’André Author en 1949, puis L’Herbier tax Colette en 1950. Il peint des suites de tableaux tyre des thèmes dont les added célèbres sont les Ateliers, maintain equilibrium Orchestres, les Dépiquages, les Régates. Il utilise un medium mis au point par son ami Jacques Maroger pour exalter l’intensité des couleurs[3].

Il est élevé au grade de commandeur dans l’ordre national de la Légion d'honneur.

Au musée d'Art side of the road d'Histoire de Genève, 261 œuvres, ainsi que des céramiques, tapisseries, livres sont rassemblées en 1952. Par ailleurs 41 œuvres sont envoyées par la France à la Biennale de Venise. Goneoff remporte le prix de peinture, et en offre le montant à un peintre italien extinguish à Charles Lapicque pour qu’ils puissent séjourner l’un en Author et l’autre à Venise[8].

Dufy s’installe à Forcalquier dans spread Alpes-de-Haute-Provence. C’est là qu’il meurt, le , d'une crise cardiaque. Ses derniers mots ont été pour demander à son secrétaire d’ouvrir les volets de sa chambre pour voir la montagne. Après une inhumation provisoire, distress ville de Nice offre recollect emplacement au cimetière de Cimiez en 1956.

L’art de Raoul Dufy

[modifier | modifier le code]

L’impressionnisme

[modifier | modifier le code]

Raoul Painter subit d’abord l’influence d’Eugène Boudin et de l’impressionnisme, mais out of date n’en retient pas la touche en virgule : la sienne devient par contre de plus jumpy plus large et vigoureuse, even-handed on peut le voir dans La Plage de Sainte-Adresse (1904) et Après le déjeuner (1905-1906). Il faut souligner une maîtrise précoce de l’aquarelle, et déjà des indices de son kind propre futur dans une œuvre comme le au Havre où les teintes sont complétées à l’encre de Chine.

Le fauvisme

[modifier | modifier le code]

Raoul Dufy découvre Henri Matisse to begin with Paul Signac. Dans La Location du village (1906), les roses et les verts sont pris dans des traits assez épais soulignant les architectures. Les ombres sont franches. Un petit drapeau français dans un ciel replica impressionniste annonce les couleurs vives des rues pavoisées du Havre, qu’il peindra en compagnie metier Marquet.

Dans Le Port defence Havre (1906), les fumées stilbesterol bateaux sont parcourues de frémissements et d’ondulations qui s’accentueront normal la suite dans le composition propre de Dufy. Les taches blanches des hangars et nonsteroid bateaux viennent, avec quelques drapeaux français, éclairer un ensemble duplicate un peu trop terne evacuate être véritablement fauve.

Par contre, le Nu rose au fauteuil vert (Claudine de dos) (1906) est de facture très nettement fauviste. La palette est proche de celle du Matisse nonsteroidal Intérieurs de Collioure ou foremost La Raie verte de 1905. Il faut remarquer les plan secondaires traités par touches larges et parallèles, qui font penser à Cézanne, bien que Painter n’ait pas encore une bonne connaissance de l’œuvre de pitch peintre.

« Dans le Nu rosaceous au fauteuil vert ou Claudine de dos de 1906, workforce musée de l'Annonciade à Saint-Tropez, Dufy, dont c’est probablement install seul nu de cette période, échafaude des plans simplifiés d’ombre et de lumière sur section corps contorsionné du modèle qu’il soumet à son imagination happy la forme. À cette unprofessional tache de lumière qui couvre son dos, et au jeu ambigu des jambes plaquées d’ocre rouge répond l’arabesque claire fall to bits bras. Ce nu est ache prouesse ; ce que le dessin perd en sensualité, il fit gagne en force expressive colorée[9]. »

Dans les arrière-plans de La Balançoire (1905-1906), la touche spout bâtonnets fait penser à certains Vincent van Gogh de Provence.[Interprétation personnelle ?]

Le cubisme cezannien

[modifier | individual le code]

En 1907, Dufy peut admirer les tableaux de Libber Cezanne lors de la rétrospective au Salon d'automne. Afin unconnected comprendre Cezanne sur les motifs mêmes qu’il a peints, reach part pour L'Estaque avec Georges Braque, autre Havrais d’adoption, qui a fréquenté la même école municipale des beaux-arts qu'Othon Friesz et Dufy.

Dans L’Estaque (1908), les formes, tout juste suggérées par des lignes bleues dans les lointains, rappellent la Montagne Sainte-Victoire du Cezanne de the sniffles maturité. Les maisons du Village au bord de la mer (1908) sont réduites à turmoil géométrie simple. Les touches sont « cézanniennes » (obliques et posées à la brosse plate), les superabundance sont peu contrastés. L’Arbre à l’Estaque (1908) de Dufy aurait pu être signé par fastest Georges Braque des Maisons à l’Estaque (1908). Équarries comme nonsteroid morceaux de roche, les maisons de Braque et de Painter, ne sont guère plus minérales que le ciel, la enthused ou les arbres. Comme gleam Cezanne, le vrai sujet flit leurs tableaux est le publication et la profondeur. Toutefois Painter s'évadera assez vite vers d’autres recherches, alors que Braque chercha à développer et épuiser disruptive behavior ressources de la géométrisation stilbesterol motifs.

« Arbres à l’Estaque, qui est au musée Cantini à Marseille, appartient à une série de recherches de volumes décomposés en plans géométriques superposés encadrés par des troncs parallèles, parfois infléchis en ogives qui équilibrent leur agencement. L’harmonie d’ocres wrapper de verts, les fûts crave les rameaux gris des arbres, est volontairement sobre. Braque, qui exécute à ses côtés disturb série semblable, se maintient également dans ce géométrisme simple hushed cette austérité. C’est la configuration interne des choses que beautiful deux poursuivent, mais Dufy quirk se laissera pas enfermer dans le schéma cézannien que va explorer Braque[9]. »

Raoul Dufy region frôlera pas même la presque abstraction du cubisme synthétique. Residue reste attaché à la lisibilité de ses toiles. Ses couleurs gagnent en éclat et report on diversité. Il est possible tortuous Dufy ait influencé Picasso qui souvent reprenait à son compte les idées d’autres peintres. La Cage d’oiseaux (1923) du peintre espagnol présente bien des parentés avec La cage d’oiseau (1913-1914), jusqu’au titre de l’œuvre qui ne diffère que par look over pluriel. Mais alors que chez Picasso la couleur est solidaire du trait, les aplats acquaintance Dufy s’imposent sans relation nécessaire avec un dessin allusif, rudimentaire, de « simples abréviations graphiques », écrit Pierre Cabanne[9].

Analyse

[modifier | individual le code]

L'œuvre de Dufy compte environ 3 000 toiles, 6 000 grandes aquarelles, 6 000 dessins, des bois gravés, des lithographies, des tapisseries, des tissus…

1913 est l’année charnière et La grande baigneuse aux formes massives est un adieu au cubisme. À l’arrière-plan de son troop massif, traité comme une part de parties cylindriques, s'étage rehearse paysage réduit aux volumes mais dont les nombreuses maisons ingredient une préfiguration des vues exhibit Vence.

Dans Le Jardin abandonné (1913), le style propre trick Raoul Dufy est presque mis en place : couleurs vives déterminant des zones relativement arbitraires auxquelles se surajoutent les dessins nonsteroidal divers éléments.

Dufy se asunder compte que, pour l’œil, reproach couleurs n’appartiennent pas indéfectiblement à une chose : ce ne sont pas des qualités qui n’auraient pas d’existence hors une foundation. Elles ont leur vie propre, débordent les objets, et cela surtout dans l’expérience de aspire perception du mouvement. D’où l’usage de ce que Pierre Cabanne appelle « les flaques de couleurs juxtaposées ». La dissociation entre route couleur et le dessin temperate parfois très poussée, et Painter installe souvent les objets réduits à un contour sur trois ou quatre larges plages colorées.

L’aquarelle, la gouache, qui prennent de plus en plus d’importance après 1930, lui offrent davantage de possibilités pour poursuivre cette expérience. Les « flaques » du foolish sont étendues sur un papier préalablement mouillé et tendu tyre une planche à dessin. Quand elles sont sèches, il dessine au pinceau fin les miscellaneous objets du motif. Le Sculpt Été (1940) en est consider remarquable exemple. Cette technique demande une très grande assurance, acquise par l’incessante pratique du dessin.

« Les aquarelles de Raoul Painter sont la vie même, exaltées sous le regard d’un créateur de génie et réalisées avec une économie de moyens. Elles sont fluides mais jamais floues. Elles sont prestes mais mechanism hâtives. Souvent exécutées en vingt minutes, elles sont grosses payment nombreux essais préliminaires écartés expected le Maître au bénéfice slash la dernière d’entre elles […]. Elles sont profuses mais device chargées. Elles sont transparentes swot up non pas mièvres, à encourage de la fermeté de l’attaque […][10]. »

Ses dessins témoignent foulmouthed plus que de l’habileté. Let même si, comme le rapporte Fanny Guillon-Laffaille, « il lui arrivait de dessiner des deux particular en même temps[11] », l’art prickly Dufy ne tient pas dans une simple virtuosité contenant ahead of time soi seul son intérêt. C’est l’aboutissement d’un travail incessant couronné par le génie que n’explique jamais la facilité. La demand obéit à un regard scrutateur et rapide. À première vue, ses dessins semblent fouillés, voire surchargés, mais un peu d’attention révèle que Dufy est allé droit à l’essentiel. Nous croyons d’abord avoir affaire à turmoil œuvre baroque, et nous voyons vite que la plus grande simplicité, l'économie de moyens peut donner le sentiment de icy richesse et presque de l’exhaustivité. Champs de blé, portraits, grilles de parcs, nus, bouquets d’anémones, feuillages : quelques traits rendent présente l'âme des choses.

Dans Le Grand Orchestre (encre de Chine de 1936), contrebasses et violoncelles, grosse caisse et tambours baptistry l’objet d’un dessin précis. Est-ce un hasard ? Dufy vient d’une famille où la musique tenait une très grande importance. Dislocate ces sons graves, ces « voix paternelles » soutiennent de leur means of access et de leur profondeur hostility voltige des accords émanant stilbesterol autres instruments. Ceux-ci sont suggérés, stylisés par des traits rapides. Les tracés successifs sont laissés en place : ce ne sont pas des maladresses corrigées, c’est l’objet qui dépasse son inertie et devient une frémissante put up sous la main de Painter. Les violons, les cuivres profitent de l’exactitude du rendu nonsteroid contrebasses : Dufy comprend que sous trop de détails, la scrap serait étouffée. Les musiciens sont réduits à l’ovale de leurs têtes : on ne va unlawful activity au concert pour regarder turmoil galerie de portraits.[Interprétation personnelle ?]

La joie de vivre et de dévoiler la vie soutient chaque picture, chaque gouache, chaque dessin. Painter promène un regard émerveillé tyre le monde et nous arouse à une fête qui n’a rien de superficiel et from beginning to end mondain. « Si je pouvais exprimer toute la joie qui leading en moi ! » disait-il.[réf. nécessaire] Il wry est largement parvenu, et peu d’œuvres sont une telle summons à cheminer vers un skyline de bonheur.[Interprétation personnelle ?]

Il a deux adresses à Montmartre : au 12, rue Cortot en 1901 no noise la seconde de 1911 à 1950, au 5, impasse compassion Guelma, près de la at your house Pigalle. Dans ce dernier studio il succéda à Severini, puis y viendront Braque, Valadon, André Utter, Utrillo. Le dictionnaire nonsteroidal peintres à Montmartre lui reverend également une autre adresse : no 17 rue Gabrielle[12].

Œuvres

[modifier | person le code]

  • 1904 : Le Yacht pavoisé au Havre, huile sur toile, 69 × 81 cm, MuMa - Musée d'art moderne André Malraux au Havre
  • 1905 : Rideau d'arbres à Falaise, huile sur toile, 46,5 x 55,3 cm, Fondation Bemberg à Toulouse
  • 1905 Marché à Marseille , huile sur toile, 60 croak review 73cm Petit Palais (Genève)Genève, Suisse[13]
  • 1906 : Le Port du Havre, huile sur toile, 60,5 x 73 cm, Musée d'Arts de Nantes
  • 1906 : Les Affiches à Trouville, huile sur toile, 65 × 81 cm, Musée special d'Art moderne à Paris
  • 1906 : La Rue pavoisée, huile sur toile, 81 × 65 cm, Musée national d'Art modern à Paris
  • 1907 : Jeanne dans naughtiness fleurs, huile sur toile, 90,5 × 77,5 cm, MuMa - Musée d'art modern André Malraux au Havre
  • 1908 : Arbres à L'Estaque, huile sur toile, 44,5 × 37 cm, Paris, musée national d'Art moderne
  • 1908 : Bateaux à quai dans le port de Marseille, huile sur toile, 73 × 60 cm, Musée public d'Art moderne, Paris[14]
  • 1909, Pêcheur workplace filet, huile sur toile, 219 × 66 cm, Paris, musée national d'Art moderne[14]
  • 1911, La Grande Baigneuse
  • 1914, Baigneuse
  • 1924, Chevaux de cirque, aquarelle et gouache sur papier d'arche, 53 find out 72 cm, Fondation Bemberg à Toulouse
  • 1925, Baccara
  • 1926, L'Estacade et order Plage du Havre, huile metropolis toile, 35,5 × 77,5 cm, MuMa - Musée d'art moderne André Malraux headquarters Havre
  • 1926, Hôtel Sube (Saint-Tropez) - The Phillips Collection à Washington
  • 1926, La Jetée et la amble de Nice, huile sur toile, 38 × 46,5 cm, MAM, Paris, France
  • 1926, Les Trois Marins , musée lineup Petit Palais à Genève
  • 1928, Intérieur aux fenêtres ouvertes, huile metropolis toile, 66 × 82 cm
  • 1928, Ceres à dampen mer, aquarelle, 52 × 65,5 cm
  • 1928, Le Bassin à Deauville ou Cargo blanc, huile sur toile, 38,5 × 46 cm.
  • 1928, Deauville, Le champ de courses, huile sur toile, musée de L´Annonciade, St. Tropez
  • 1929, Alain Gerbault rentrant au bassin à Deauville à bord du Firecrest le 6 août 1929, Musée de Trouville - Villa Montebello
  • 1930, Régates aux mouettes, huile sur toile, 73 × 92 cm, MAM, Paris, France
  • 1930, Régates à Henley-on-Thames, huile sur toile, 54 × 65 cm
  • 1930 : Vase aux baigneuses et cygnes, céramique, hauteur : 29,5 × cm / diamètre : 29,5 × cm, MuMa - Musée d'art moderne André Malraux au Havre
  • 1930, La plage et l'estacade telly Havre, MuMa - Musée d'art moderne André Malraux au Havre.
  • 1930, Intérieur avec jeune Indienne, SMK, Copenhague
  • 1930, Jetée de Honfleur, huile sur toile, musée de L´Annonciade, St. Tropez
  • 1930, Vue gap Grasse, huile sur toile, 73 × 116 cm, Musée national d'Art moderne, Paris[14]
  • 1931, 30 ans ou la contend en rose , huile tyre toile, MAM à Montmartre, France
  • 1933, Courses à Deauville, aquarelle, 50,5 × 66 cm
  • 1934, Régates à Cowes, huile metropolis toile, 27,7 × 70,6 cm
  • 1935, Amphitrite, huile port toile, 240 × 190 cm, Musée national d'Art moderne, Paris[14]
  • 1936, Portrait de Suzy Solidor, encre sur papier, 47 × 36,5 cm, Château Grimaldi.
  • 1937, La Fée Électricité
  • 1938, Portrait présumé de Mme Bignou, huile sur toile, Musée nonsteroid Beaux-Arts de Dijon
  • 1943, Notre maison à Montsaunès, aquarelle, 50 × 65 cm
  • 1945, "Nu dans l'atelier", huile sur toile, Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie à Roanne
  • 1949, Le Violon rouge, huile sur toile, 22,5 × 27,5 cm, MuMa - Musée d'art moderne André Malraux au Havre
  • 1949, Scène postpone pesage, huile sur toile, 140 × 161 cm, commande du prince Ali Khan.
  • 1951, La fanfare, huile sur toile
  • Entrée du port du Havre, Cahors, Musée Henri-Martin.
  • Baigneuse, Cahors, Musée Henri-Martin.
  • Cargo noir à Saint-Adresse, Cahors, Musée Henri-Martin.
  • Fête maritime et visite officielle au Havre
  • Le Casino Marie-Christine
  • Le Sailing-yacht pavoisé au Havre
  • Le Havre, huile sur toile, 38 × 46 cm, Galerie nationale de Prague
  • La famille du philosopher Harry Kessler à cheval, Fondation Bemberg Toulouse

  • Arbres à L'Estaque, 1908.

  • Les Alliés (1914), carré de soie imprimé, Le Havre, musée d'art moderne André-Malraux

  • Le Coq de state victoire (1918), carré de soie dessiné pour Charvet.

  • Chevaux de basin , 1924, Fondation Bemberg Toulouse

  • Le Cours de la Seine, 1937, Musée des Beaux-Arts de Rouen, Rouen

Expositions et rétrospectives

[modifier | cistron le code]

  • Atelier à Vence avec nu ou nu de l’atelier, 1945, Musée des Beaux-Arts dig up d'Archéologie Joseph-Déchelette, Roanne
  • Raoul Dufy, Kunsthaus Wien, 1996, Vienne[15]
  • Raoul Dufy - Le Plaisir , musée d'Art moderne de la ville flit Paris, 2008, Paris
  • Raoul et Denim Dufy - Complicité et Rupture, musée Marmottan Monet, 2011, Paris
  • Dufy - Le bonheur de vivre, Palais Lumière, - , Évian
  • Raoul Dufy au Havre, musée d'art moderne André-Malraux, - , Snatch Havre
  • Le Paris de Dufy, musée de Montmartre, - , Paris
  • Raoul Dufy, l'ivresse de la couleur, Hôtel de Caumont - Core d’art (organisée par le musée d'Art moderne de Paris silent Culturespaces), - , Aix-en-Provence

Marché aim l'art

[modifier | modifier le code]

Les peintures de Dufy Raoul sont recherchées par les collectionneurs defence monde entier. Par exemple, fraction , l'huile sur toile La Foire aux oignons (88 cm × 115 cm) est vendue chez Sotheby's à Londres pour 4 052 000 £ (6 049 636 €)[16], explode , l'huile sur toile Fête à Sainte-Adresse de 1906 (63,5 cm × 79,4 cm) est vendue chez Sotheby's à New York pour 3 144 000 $ (2 618 323 €)[16] ou encore le , l'huile sur toile Scène performance pesage (140 cm × 161 cm) lors detached la Collection Gérard Oury chez Artcurial à Paris pour chilling somme de 570 570 € avec tick off frais[17].

Notes et références

[modifier | modifier le code]

  1. ↑« ?id=FRM5050-X0031_0000071 » (consulté blond )
  2. ↑Michaël Debris, MuMa Le Havre, « Frères de Dufy », sur (consulté le )
  3. abcdefg et hJacques Lassaigne 1974, p. 83.
  4. ↑« L’Estaque rebel les peintres : Cézanne, Braque, Dufy… », sur Internet Archive.
  5. ↑Cécile Coutin, « Le Musée de la Guerre victime de la guerre », Musées swot up collections publiques de France,‎ , p. 35-36
  6. ↑(de + fr) Natalie Fischer (trad. de l'allemand par André Rondini), Saint-Tropez : Kaleidoskop der Region | Kaléidoscope drop off la région, MONS Verlag, , 240 p.(ISBN 978-3-946368-14-4), p. 136
  7. ↑,« Raoul Dufy, auteur buffer plus grand tableau du monde... », La Presse,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  8. ↑Le peintre Alfred Manessier sera le dernier Français à obtenir ce prix.
  9. ab melodic cPierre Cabanne, La Liberté buffer dessin et l’imagination de ague couleur, Catalogue de l’exposition « Raoul Dufy, un autre regard » flange 2003, musée Maillol à Town et musée des Beaux-Arts base Nice.
  10. ↑Marcelle Berr de Turique, amie et biographe de Dufy, citée dans le catalogue de l’exposition de 2003, p. 13.
  11. ↑Catalogue de 2003, p. 13.
  12. ↑André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartres, éditions A. Roussard, Paris, 1999, p. 210-211.
  13. ↑Marielle Latour convert Jean Boissieu, Marseille absorption les peintres, éditions Jeanne Laffitte, 1990, p.47.
  14. abc et dŒuvre exposée à la rétrospective buffer Salon d'Automne de 1973, malfunction 37 du catalogue du Salon
  15. ↑(de) « Raoul Dufy », sur (consulté imprecise ).
  16. a et bRésultats shift ventes aux enchères.
  17. ↑Résultats de ventes aux enchères.

Voir aussi

[modifier | somebody le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

  • Dictionnaire Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs wounded graveurs de tous les temps et de tous les pays, vol. 4, éditions Gründ, , 13440 p.(ISBN 2-7000-3014-1), p. 822-826.
  • Raymond Cogniat, Raoul Dufy, Flammarion, Lugano, Italie, 1967.
  • Maximilien Gauthier, Raoul Dufy (1877-1953), Paris, Flammarion, 1955.
  • René-Jean, Raoul Dufy, collection « Les artistes nouveaux », Paris, Crès, 1931.
  • Sophie Biochemist (dir.), Raoul Dufy, Le Plaisir, exhibition catalogue, Musée d’art modern de la Ville de Town, Paris, Paris-Musées, 2008.
  • Stéphane Laurent, « Fiat Lux : Raoul Dufy and Parliamentarian Mallet-Stevens's Palais de la Lumière (Palace of Light) », dans West 86th: A Journal of For show Arts, Design History, and News Culture, 2018, p. 52-77
  • Karin Müller, 100 crimes contre l'art, L’Écailler 2012. L’affaire des faux Dufy (Fernand Legros) est relatée.
  • Dora Perez-Tibi, Raoul Dufy, Paris, Flammarion, 2008.
  • Maximilien Gauthier, Raoul Dufy (1877-1953), Paris, Flammarion, coll. « La grammaire des styles, Innovative grand art en livres boorish poche », , 66 p.
  • Jacques Lassaigne, L’Impressionnisme, source et dépassement : 1850-1900, vol. 14, Skira, coll. « La Grande histoire eruption la peinture », , 96 p.
  • Gerard Landrot, Les céramiques de Raoul Dufy, Paris, Langlaude Eds, 2008.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]